Visuel national présentant le dispositif Opération Tranquillité Vacances

Opération tranquilité vacances

Toute l'année, lorsque l'on absente plusieurs jours, il est possible de bénéficier d'une surveillance régulière de son domicile par la gendarmerie.

Les bonnes pratiques à adopter pour son départ

Afin d’éviter les cambriolages, certaines bonnes pratiques sont à observer, en amont de son départ en vacances :

  • bien verrouiller portes et fenêtres,
  • prévenir les voisins de son absence et leur demander de venir fermer et ouvrir les volets,
  • faire relever son courrier pour ne laisser aucun signe d’une absence prolongée,
  • éviter d’enregistrer un message sur son répondeur informant d’un congé,
  • ne pas signaler, via les réseaux sociaux, son absence.

Question-réponse

Le salarié a-t-il droit à un congé en cas de catastrophe naturelle ?

Vérifié le 20/04/2021 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)

Oui, le salarié qui habite ou travaille dans une zone touchée par une catastrophe naturelle a droit à un congé.

Ce congé permet au salarié de participer aux activités d'organismes apportant une aide aux victimes de catastrophes naturelles. Le congé n'est pas rémunéré.

Le congé peut être pris en une ou plusieurs fois. Sa durée maximale est de 20 jours par an sauf convention, accord collectif d'entreprise, convention ou accord de branche plus favorable.

Des dispositions conventionnelles déterminent les délais dans lesquels le salarié adresse sa demande de congé. En l'absence de dispositions prévues, le salarié informe l'employeur (notamment par lettre RAR) de sa volonté de bénéficier de ce congé au moins 48 heures avant le début du congé. En cas d'urgence, le congé peut être pris sous préavis de 24 heures.

L'employeur peut refuser d'accorder le congé pour catastrophe naturelle s'il estime qu'il sera préjudiciable à la bonne marche de son entreprise. Ce refus doit être motivé et notifié au salarié et intervient après consultation du comité social et économique (CSE).

Le refus de l'employeur peut être contesté devant le conseil de prud'hommes qui statue en dernier ressort.

 À noter

la durée du congé ne peut pas être imputée sur la durée du congé payé annuel.