Création d'un Eco-pâturage

Depuis le début de l’été, deux moutons de Ouessant paissent paisiblement dans l’Ecoquartier des Fonds Gautiers.

Black et Cookie, ce sont leur noms, disposent d'une prairie d'un hectare située en contrebas des Fonds Gautiers. En effet, une zone naturelle a été  préservée vers laquelle les eaux pluviales sont canalisées créant ainsi une mare par laquelle s'infiltre ces eaux. « Nous avons opté pour l’éco-pâturage pour entretenir cette zone. Une solution écologique mais aussi qui créé de la vie au milieu de ce nouveau quartier » souligne Nathalie René, adjointe au Maire en charge de l’environnement.

Les animaux se nourrissent de l’herbe du pâturage mais reçoivent aussi la visite hebdomadaire d’Aurélie Georges, responsable du service espace vert de la commune, qui leur apporte quelques compléments alimentaires sous forme de grains. Un contact humain régulier nécessaire pour que les moutons se laissent facilement approcher pour les soins vétérinaires et la tonte. « Il est important que les habitants ne leur apportent pas de nourriture. La suralimentation pourrait leur provoquer des problèmes de santé. En revanche, ils sont tout à fait enclins à recevoir de la visite ! » précise-t-elle.
La municipalité réfléchit actuellement à agrandir le cheptel. Il est possible que d’ici quelques mois deux nouveaux pensionnaires soient accueillis au sein de l’écoquartier des Fonds Gautiers.

Les enfants de Marigny associés au baptême
La municipalité a retenu « Cookie » pour la femelle et « Black » pour le mâle parmi les noms proposés par les élèves de l'école René Bureau. Ces derniers ont en effet été sollicités pour baptiser les deux nouveaux arrivants, qui se trouvent à quelques centaines de mètres seulement de l'école.

« Nous envisageons de créer des animations de sensibilisation à la biodiversité avec l’école René Bureau. C’est un support pédagogique intéressant que nous souhaitons pouvoir exploiter pour intéresser les enfants à leur environnement et sensibiliser à sa protection » souligne le Maire, Jérôme Neveux.