Interview d'Amandine Voisin, les Muses

Amandine Voisin est à l'affiche de la pièce "Les Muses" et jouera en ouverture des Clans du Rire le vendredi 26 janvier à l'Agora.

> Vous êtes originaire de Châtellerault, parlez-nous de votre parcours d'artiste ?
Très jeune je voulais faire de la scène et exercer un métier artistique. J'ai commencé par intégrer le conservatoire de musique et de danse de Châtellerault où je suis restée durant 6 ans. Ensuite, j'ai déménagé sur Paris pour faire des études supérieures de danse et en parallèle j'ai intégré une section comédie musicale, mêlant le chant et le théâtre. À l'issue de ces 4 dernières années d'étude, j'ai joué dans plusieurs comédies musicales. Cela fait environ 10 ans que je suis intermittente du spectacle.

> Qu’est ce qui vous a séduit dans le spectacle « Les Muses » ?
C'est le côté comédie, c'est un spectacle haut en couleur, très dynamique et qui demande d'avoir le coeur qui bat à 100 à l'heure et puis le fait d'être 4 grandes copines qui se connaissent depuis l'école à Paris.
C'est un projet né d'une amitié, créé sur mesure selon nos profils. Nous avons choisi les œuvres qui correspondaient le plus à nos personnalités et traits de caractères respectifs pour en faire des rôles de composition. Par exemple, j'incarne la Petite danseuse de Degas et physiquement je colle complètement au personnage puis le rôle a été imaginé selon ma personnalité, à la fois calme et volcanique !

"J'incarne la Petite Danseuse de Degas et physiquement je colle complètement au personnage"

> Le spectacle a été salué par la critique, quelles sont, selon vous, les raisons de ce succès ?
Bonne question, je dirais que c'est l'énergie que l'on impulse sur scène et le fait que l'on arrive à captiver le public. On y aborde des sujets d'actualités tels que l'image de soi, le féminisme, l'intergénérationnel et chacun peut se retrouver dans les personnages. C'est une émulsion de sentiments qui arrive à séduire et transporter le public...

>...et le fait que ce ne soit ni du théâtre ni une comédie musicale ?
Oui, en effet, c'est une création originale de Claire GERMAIN et Mathilde LE QUELLEC qui ont écrit ce qui les faisaient rire. C'est un mélange de théâtre et de comédie musicale. On prend du plaisir à jouer ces scènes, on peut même se permettre d'improviser et de se surprendre et ça se ressent puisque ça touche les spectateurs.
 
> Vous avez été plusieurs mois à l'affiche du théâtre le Ranelagh à Paris avec cette pièce , qu'en retirez-vous ?
Que du positif. D'une part, le théâtre du Ranelagh est un lieu unique et nous avons été extrêmement bien accueillis par l'ensemble des équipes et d'autre part un public formidable qui était au rendez-vous à chaque représentation.
Et puis surtout le fait de jouer une création originale au théâtre du Ranelagh qui, habituellement, ne met à l'affiche que des pièces de théâtre "classique".
Ils ont pris le risque, on a donné le maximum et le résultat a été au rendez-vous.

> Quels sont vos projets actuellement ?
Je joue au théâtre de la Tour Eiffel jusqu'en mai prochain, dans "la folle histoire du petit Chaperon Rouge" écrite par Pascal Joseph et mise en scène par Léon.
Je sors tout juste de scène d'ailleurs, je n'ai pas eu le temps de me démaquiller [Rires]
Pour le moment c'est le seul projet artistique que j'ai en cours mais c'est une décision personnelle puisque depuis quelques années, et en parallèle de mon métier d'artiste, je me suis reconvertie et j'ai repris des études afin d'exercer la psychologie en cabinet.
Redonner du sens à la vie et du bonheur aux personnes, sur scène et avec mon activité de psychothérapeute, c'est un peu mon leitmotiv dans la vie.

> Merci de nous avoir accordé un peu de votre temps si précieux et on vous retrouve le vendredi 26 janvier 2024 sur les planches de l'Agora.
Merci à vous, j'ai hâte de ramener "Les Muses" à Jaunay-Marigny et de faire découvrir ce spectacle qui me tient à coeur à la région qui m'a vu grandir.

"J'ai hâte de ramener "Les Muses" à Jaunay-Marigny"